« 2 Oui, c’est en Dieu que mon âme se confie; De lui vient mon salut. 3 Oui, c’est lui qui est mon rocher et mon salut; Ma haute retraite: je ne chancellerai guère. » Psaumes 62:2-3

Le chrétien, ayant le sentiment intime de sa sincérité, peut dire sans hésitation : « Quoi qu’il en soit, mon âme se repose sur Dieu. » Nous sommes dans le sentier du devoir et dans celui des bénédictions spirituelles, lorsque nos âmes s’attendent à Dieu ; lorsque nous remettons avec joie, et notre être, et tous nos intérêts, à sa volonté et à sa sagesse souveraines ; lorsque nous acceptons avec amour et avec soumission toutes les dispensations de sa volonté, et que nous en attendons l’issue avec patience et avec une confiance entière en sa justice et en sa bonté. Faire confiance à Dieu est la meilleure sécurité pour notre cœur. Si Dieu est pour nous, nous n’avons pas besoin de craindre ce que peut nous faire l’homme

 « Mon âme n’est-t-elle pas soumise à Dieu ? » dit la version grecque. Elle l’est, ou tout au moins elle doit certainement l’être ; notre volonté doit être comme identifiée avec la sienne. David ne doute pas que sa délivrance n’ait lieu, quoiqu’il soit actuellement en danger. Il l’attend, mais de Dieu seul. Aussi l’attendra-t-il patiemment, car il sait que le moment où Dieu la lui accordera sera le plus convenable.

Si Dieu se charge de sauver mon âme, je sais que je peux Lui remettre toutes choses, je sais que tout concourra à mon salut.

Puissent nos âmes s’attacher à Dieu, pour être conduites par lui au travers de ce monde, de la manière qu’il jugera la plus convenable, jusqu’à ce que nous parvenions à la vie éternelle.

Amen !